On traverse religieusement le pont de "l'amitié", les derniers militaires menaçants (chinois) nous scrutent et nous voici donc chez les amis népalais, selon ce que nous disent les parents. En
effet, tout le monde ici semble amical, tout le monde sourit, les gens portent des vêtements très colorés et les enfants jouent partout dans la rue. De la frontière on rejoint Katmandou, la
capitale dans un chouette bus ou les gens nous donnent encore des bonbons et gateaux. On roule encore sur une route pleine de trous et cailloux, le ravin est très profond, la montagne d'en face
très haute; après les désert de cailloux de Chine, ici c'est une végétation luxuriante, des cascades jaillissent de partout et des bananiers, des feuilles immenses, des arbres magnifiques
couvrent la montagne... quel changement.
En arrivant à Katmandou, on doit faire très attention pour marcher dans la rue, des vélo-taxis, des motos, des taxi TATA, des camions TATA, des tracteurs à 3 roues se croisent dans les petites
rues et les piétons doivent être très vigilents pour ne pas se faire écraser. Entre la poussière et la pollution des voitures et motos, on a du mal à respirer; et traverser une route est toujours
un défi; mais parfois on arrive à la traverser "entière" (des deux cotés) en une seule fois ! Ici, ils conduisent dans l'autre sens, le volant est à droite dans les voitures. On aime bien prendre
le micro bus à Katmandou, mais il faut monter vite car parfois il démarre alors qu'on n'est pas encore montés. Pour sortir de la ville, on prend d'autres bus avec plein de places : il y a des
places assises, ensuite les gens se coicent debout dans le bus, et quand on il n'y plus de places debout ils montent sur le toit du bus.
"Namaste Babou - Hello, How are you baby " les gens nous appellent souvent, ils sourient, ils nous tendent la main et veulent parler avec nous. Namaste, Namaste; moi, maintenant je sais répondre
"My name is Martin" quand j'entends "what's your name ? ".
Les gens ont des points rouge sur le front, c'est parce qu'ils aiment bien Bouddha et d'autres dieux qu'on voit partout dans des temples, avec des fleurs, de la poudre rose; à tous les coins de
rue, dans les cours des vieilles maisons... Il y en a qui ressemblent à des serpents, à des éléphants, des singes, des monstres. On voit des Simba et des Scar partout aussi (des statues du Roi
Lion qu'on lit en ce moment). On a vu des singes, des vrais, dans la ville et sur une petite colline qui mène à une grande stupa avec des yeux. Il y en avait des singes partout, avec leurs bébés
accrochés, ou à la recherche de peaux de bananes ou autre trucs à grignoter; quand on voit des branches d'arbre bouger, c'est qu'il y a un singe, trop rigolo.
Comme j'ai manqué ma rentrée à l'école du coteau à Pont de Claix, l'occasion est unique lorsque la maitresse, chez qui nous habitons, me propose, ainsi qu'à Martin, de venir à l'école de Bandipur avec les autres enfants!
En plus c'est jour de fete. Avant les vacances de dasain, la fete nationale, les enfants , agés de 2,5 à 4 ans, présentent aujourd'hui un spectacle a leurs parents. Nous nous joignons à eux pour une série de rondes, de jeux de sauts, de chants que nous improvisons autant que possible.
Meme si nous ne parlons pas la même langue, on arrive à jouer et rigoler avec les enfants. Mimi est le clou du spectacle, tous les enfants veulent attraper Momo le sourisseau...
Écrire commentaire