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Mongolie : accueillante de nature !

En Mongolie : 22 Juin 18 Juillet 2014

 

article precedent : incontournable Chine

Lien vers les photos de Mongolie : ici

Vers le Grand Ouest

Apres cet intermède de 2 semaines de sédentarisation a Pekin, installés dans le quotidien de la famille Liu, nous reprenons notre vie nomade avec excitation. Non que nous oublierons cet experience moins mouvementée et aventurière que les précédentes! Nous trouvamens probablement en cette immobilité , toute relative si l'on fait fis des nombreuses visites et formalités de visas effectuées, ce que la route ne peut procurer : le repos, une forme d'apaisement!

En quelques heures de penombre, ballotés à nouveau par un train bondé, nous zappons de la fourmillière de Pekin à l'immensité désolée de la steppe. 3 nuits et nous sommes enfin à Ulaan Baatar, capitale encore aux allures de grand village. Un vent du Nord nous saisis et range desormais l'Asie chaude au chapitre des souvenirs, mais l'acceuil reste fidèle à la tradition mongole : incroyablement chaleureux !

Grace a Davka chez qui nous logeons, une journée suffit à expedier les importantes formalités ( visas russes, billets de train) formant les dernieres pieces du puzzle administratif promettant notre retour en France. Une seconde journée de shopping pour nous habiller, et nous serons parés pour le grand air. Le chant des pistes nous appelle, en cette nature parmi les plus préservées et sauvages. Comme des chevaux dans l'enclos, nous trepignons de sortir de la ville.

 

1800kms nous séparent du Bayan Olgy, région kazhaque où nous comptons rejoindre des artisanes. Un premier (et dernier) autobus s'élance vers le grand ouest, et nous plonge dans cette grande traversée du désert qui nous attend.

Les départs sont toujours plus tardifs que prévus, et par voie de faits les arrivées nocturnes. Il faudra s'y faire : le repos sera luxe et le confort spartiate.

Il nous laisse en plein nuit à Alangeer. Un passager nous conduit dans l'hotel du village, où nous dormons trois heures peut etre quatre, et comprenons au matin que notre toilette sera desormais rare .

Des nuits à coucher dehors, des journées à dormir debout : tel sera notre bain quotidien!

Nous errons au matin sac au dos, sac à roulettes sagement resté à la capitale, si adapté serait il ici qu'un chameau à Pekin. Village sans forme, rue défoncées et immeubles craqués par le gel, yourtes blanches et maisons aux toits de tôle bleus roses jaunes ou verts égayant telles des fleurs cet infini tapis de végétation rase.

Nous ne sommes plus en Chine, aucun bus n'assure les liaisons intervilles en Mongolie, ceux filant vers l'ouest sont complets et surchargés au depart de la capitale.Nous tendrons donc le pouce!

A bayanhongor la route se termine, et les occasions sont comme des mirages. Il nous faudra 24 heures, nous relayant au bord de la piste, pour voir s'arreter un camion et ses 2 gai lurons qui nous invitent dans leur cabine. Ils font partie d'un convoi de matériel qui nous prend sous son aile. C'est finalement dans le 4x4 neuf de Suren, le jeune responsable du groupe, que nous casons tant bien que mal nos affaires et prenons place.

Si ces Nissan Patrol ne mériteront toujours que mépris dans nos villes, ici est leur veritable milieu! Nous filons ainsi 24 heures au coeur du Gobi Altai. Les ornieres se passent comme de petites vaguelettes, les grandes bosses comme de hautes vagues, en douceur. Les collines lointaines, à la fois douces et arides, donnent le cap. A l'horizon sans limite: des mirages semblant des lacs s'evaporant à mesure de notre progression.

L'attente des deux semi-remorques, paquebots du convoi chargés d'un groupe electrique et d'une réserve d'eau, nous permet de gouter aux trésors du désert.

Nous partageons une soupe de nouilles, transcendée par la beauté du lieu et de l'instant, approchons des chameaux sauvages, taquinons quelques insectes et batraciens, machons des oignons sauvages. Les enfants courent, tapent et courent encore derriere leur ballon bleu imprimé des 5 continents, poussé par le vent dans ce terrain sans limites, cet espace sans sans bornes. La coupe du monde se limitera pour nous à ce souvenir. Est il un pays plus adapté pour occulter cet évènement presque interplanétaire? Meme la lune doit apercevoir les lumières de Rio!

Dans la nuit, une rivière, gonflée de fortes pluies récentes dans le massif de l'Arkhangai, barre notre passage. Nos semiremorques tirent de là un boulet de camion ayant presomptueusement sous estimé sa charge de ciment...Le passage du 4x4 est dangeureux, les flots sont intimidants, nous aviserons au jour venu. L'occasion pour Suren, à mes cotés, et Simon, sur mes genoux, de ronfler comme des camions, couvrant regretablement le silence du Gobi.

Non doté de cette faculté, formidablement répandue en Asie, de pouvoir dormir assis et compressé, je profiterai d'un autre luxe que compte ce désert: un ciel bleu marine scintillant d'étoiles.

Au petit jour, il gèle presque. Un petit brossage de dents, un peu d'eau dans les yeux et voilà nos 3 vehicules foncant dans la rivière. Les garcons dorment encore et ne verrons pas les flots lécher la vitre de la voiture: impressionnant!

A mi chemin de Olgy, nous arrivons enfin à Altay, où nous trouvons refure aupres de Byron et Sondra.

Sondra aide des femmes à organiser une coopérative d'artisanat. Byron a ouvert la premiere pizzeria du village, nous serons de fidèles clients!!

Nous jouissons du confort d'un petit appartement prés de chez eux. Une plaque electrique et une douche avec eau chaude,quand la fée électricité le permet.Une couette lourde sous laquelle nous écrasons.

Nous parcourrons les larges rues sans forme du village. L'Asie chaude, où l'on vit dehors, où la rue fait boutique a ciel ouvert, est bien loin désormais.

Ici le vent et le froid frisant -40°C, le soleil et la chaleur taquinant les 50°C, n'autorise pas les étals au grand jour. Il faut faire preuve de chance pour deviner quelle affaire se calfeutre derriere la porte capitonnée de tel immeuble ou container: une epicerie, un bar restaurant karaoké, une banque, bricolage, vetements...?

Nous assistons à une cérémonie mongole consistant à couper les cheveux d'un enfant à sa 4e ou 5e année.Les croyances veulent que ses cheveux longs le protège jusque là des mauvais esprits.L'occasion de gouter quelques délices du pays qui ne se refusent pas: une bonne tranche de lard arrosée d'un bol de vodka puis d'une soupe de viande grasse,des fromages séchés acides et dur comme un cailloux, du tabac prisé aspiré bien profond dans les narines.Les convives nous considèrent désormais parmi leurs camarades,tout se paye dans ce bas monde...

Le papa, le frere et la soeur d'une des artisanes, Anitchka, sont bergers et vivent dans une yourte à une trentaine de minutes du village, en pleine nature. Nous avons le plaisir de les rejoindre pour passer deux jours avec ces bergers. L'adorable fils d'Anichta , Liangham, a rejoins aussi la yourte pour les vacances d'été.A 6 ans, il rassemble fièrement les vaches et les chevres du haut de son grand cheval blanc. Martin, Simon et Liangham ne se lacherons pas du séjour, et passerons tout le temps à jouer ensemble.

Les hommes rassemblent le troupeau, et trouvent facilement l'occasion d'aller au village. Selengue, la femme du foyer , est dévouée à toutes les tâches et nous l'aidons du mieux possible. Parmi les nombreuses vivres que nous avons emmené, les bieres et la bouteille de vodka éclairent l'oeil du pépé.

A 73 ans, il perd pas le Nord. Il nous fait la bise (ici on accolle les joues et souffle du nez, bouche fermée), et effectue à la mode slave un claquement du majeur sur sa glotte : il a soif et veut trinquer avec nous!! Le lait (c'est pas mon truc), le beurre et le yahourt frais, légèrement acide, la crème un peu ferme, sont de vrais délices.Plus difficile : les fromages secs et acides,les gros morceaux de gras dans la soupe de pates, et la "mongolian vodka" faite à partir du lait fermenté.

Leur quotidien fut pour nous un riche depaysement,notre passage un vrai divertissement pour eux.Petit pincement au coeur lors de notre départ!

450 kms de désert nous séparent de Khov, environ 16 heures. Galmandar, un jeune mongole sympatique, est également candidat sur le bord de la route.Nous le faisons bien rire! Les occasions sont quasi nulles, essentiellement des cabines de camions déja occupées par 3 personnes, quand arrive un jeune homme propre sur lui dans une berline noire.Il nous prends tous les 5 avec lui.Nous sommes tous rapidement couverts de poussiere, et la voiture commence a chanter des bruits bizzares ( moteur, direction, amortisseurs ).Nous finirons tout de même par arriver à bon port, acceuillis pas les lumieres de la ville, encore en pleine nuit!

Apres cette demi nuit sérrés dans une chambre d'hotel que nous partageons avec Gandalmad, nous passons la journée suivante à attendre que le minivan Hovd-Olgy , type "fourgon russe", daigne prendre la route.

Celle ci est la plus jolie que nous ayons vu depuis celles du Sichuan en Chine. De hauts sommets enneigés de l'Altai dominent de vertes et douces collines où serpentent des rivières.

A Olgy, le mari de Iana, Kazylbek, nous acceuillent en pleine nuit à l'arrivée du fourgon et nous conduit jusqu'à leur grande yourte kazhaque où nous séjournenons 4 jours.

Les mots de mongol, sans doute la plus difficile des langues a prononcer depuis notre départ de France, sont inutiles ici. Si on reste du côté mongole de la frontiere, la population est kazhaque.Pour autant, nous avons curieusement pas trop de mal a faire comprendre à nos hotes que la premiere visite que nous souhaiterions faire au matin est la douche municipale ! Nous sommes plus crasseux et poussiereux que nous l'étions en vélo sur les pistes du Mekong! Nous assistons aux festivités annuelles du Naadam: luttes, concerts, courses et joutes à cheval, l'occasion aussi d'admirer les familles kazhaques sur leur 31!!

Retour vers Ulaan Baatar

Changement de style. La narration chronologique de notre progression vers l'est, de la beauté des paysages de cette route du Nord, du nom des adorables personnes rencontrées, lasserait. Juste citer une de ces epreuves physiques et mentales qui veut qu'on s'en souvienne. Un matin, aprés 20 heures de bus depuis Ulaanghom , pres du lac Uvs, nous descendons avec nos affaires, persuadés et soulagés d'etre arrivés à Tsetserleg. Le chauffeur nous ravise et indiquant Tsetserleg plus loin sur la route, d'un geste du bras laissant présager qu'il nous faudra encore patienter une bonne heure. "prendre ses désirs pour des réalités"! C'est la nuit suivante, aprés 500 kilometres supplémentaires de pistes que nous arrivons lessivés, rincés, essorés, sales! Un passager nous accompagne jusqu'à l'hotel le plus proche.Il tombe en ruine. Le sympatique gérant tiré de son sommeil nous accorde, pour le prix d'une petite chambre, le luxe de la plus belle suite : de vrais toilettes sur lesquelles on peut s'asseoir, une baignoire... mais pas d'eau (les canalisations ont gelé l'hiver dernier)! Une télé, un mini refrigérateur, mais pas d'électricité (cela arrive souvent nous fait il comprendre à la lumière de sa torche)! Une cheminée , soit ! Regardons le bon côté des choses il y a 3 lits. Nous balayons de la main les mouches séchées qui rejoignent leurs consoeurs au sol. Nous nous affalons de fatigue. J'oubliais : pas de rideaux, le soleil nous tire de 4 heures de sommeil qui en parurent 12!

 

Conventions internationales et arrets pipi

 

4 ou 5 fois en 24 heures, le bus stoppe , prés d'une échoppe, ou au milieu de rien, pour un long moment! Tandis que les hommes s'alignent en rang dos au bus, les femmes le contournent et s'éloignent un peu en enfilant de longs manteaux! Parade au manque d'intimité dans la steppe, accroupies pour leurs petits besoins on dirait des poules colorées couvant leur oeuf...

Les hommes s'affalent ensuite au soleil, sur les tapis d'Edelweiss,et rehaussent le leger son de la brise par des flatulences ou rots selon l'humeur, tandis que les femmes bavardent en chuchotant, assises en tailleur.

J'ai fermé les yeux 10 minutes face au soleil ardent. Mon visage est brûlant et ma vision met quelques secondes à se réadapter. C'est une sensation qui ne peut m'empecher de comparer ce moment à une scène de plage. J'y imagine, en ce mois de Juillet, des estivantes pressées d'un besoin, s'éloigner un peu du bruit et de l'agitation de la foule pour le satisfaire cachées d'un long manteau.

Inconcevable! Tant la peur du regard des autres transpire. Par convention, mieux vaudra souffrir d'attente dans la queue devant d'immondes latrines en plastique.

Par convention, sur la meme plage on peut pourtant s'étaler quasiment nu au milieu de tous, sans même se sentir en proie au regard des autres...Protection des conventions!!

Et puis le chauffeur s'excite tout d'un coup et il faut courir retrouver nos places dans le bus.

Une autre fois absorbé comme nous par la quiétude d'un lac translucide, les pieds dans l'eau, il se réveille, sursaute et tout le mondde est sommé de se presser de remonter dans l'essoreuse, pour 4 ou 5 heures de chaos avant la prochaine pause. Le calme, secoués de bourrasques. La tempète, apaisée de quelques éclaircies.

 

Nuits dans la yourte

 

Trois hommes, laissant les phares de leur camion braqués face à la porte, font irruption dans la yourte alors que tout le monde dort a poings fermés. Ils sont emméchés et font savoir au maitre de maison qu'ils s'imbiberaient bien d'encore un peu de vodka. Notre hote, interrompu dans ses ronflements, sort en calecon chercher leur potion dans la yourte à provision. Pour patienter, ils s'asseoient sur le bord du lit de sa femme, qui se pousse sans crier gare, s'allument chacun une cigarette et causent bruyamment à 2 mètres de nos couches dressées au sol. C'est fou ce que ce foyer peut inspirer confiance et protection. Nous serions seuls dans une tente, je penserais :"nous sommes faits", tant bien même ces lourdeaux voudraient ils simplement savoir d'où nous venons,où nous allons. Une fois notre hôte rendormi, les grands verres de vodka absorbés, ils repartent en riant dans de grands claquements de bottes et font ronfler leur camion !

Nous n'avons pas réussi à savoir si notre famille d'accueil connaissait ces delicats personnages, en tous cas à aucun moment nos hotes n'eurent l'air contrarié par ce rebondissement nocturne!

 

Une autre nuit. Les photons ont aisément chargé d'électrons la petite batterie durant tout le jour.La parabole capte les chaines de télévision nationale. Je caresse l'idée de regarder cette nuit mon premier match de la coupe du monde : le dernier. Aucune objection de nos gentils hotes, les commentaires en mongol ne m'étant d'aucune utilité la télé restera muette. Le petit carré diffuse une lueur verte dans la yourte.

A la mi-temps je quitte ma lourde couverture de laine de Yack. Comme chaque nuit, la soupe, le thé et le lait de jument m'offrent un moment d'intimité avec les étoiles.

Les yack se frottent à la yourte, menacant le miroir posé sur l'autel à prières. Ils fuient au premier "Hhoutchh!!" pour fouler l'immense pelouse de la steppe, que celle de Rio peut jalouser.

Sur le petit carré vert, les vaillants gauchos argentins finissent par trépasser face à la National Manschaft aprés 120 minutes d'un combat mémorable. Goetze, d'un coup de pied si inspiré qu'un poeme de Goethe, donne le coup de grace et déclenche à l'unisson l'ouverture d'un million de tireuses. De ce côté du monde, la bière coulera à flots. De l'autre les larmes! Messie n'a pu accomplir de miracle, et ne brandira pas le sacre,les prieres furent vaines, la messe est dite.

Je garde autant en mémoire mon rendez vous avec le ciel que l'issue de la finale, et me persuade ainsi que chaque nuit vaudrait qu'on interrompt son sommeil pour en apprécier la splendeur.

 

17 Juillet- Ulaan Baatar

 

Linda souffle aujourd'hui 4 grandes bougies, Simon fera de même dans quelques jours avec 4 petites.De vrais chronomètres sur pattes, ces petits..

Ainsi vont nos vies, telles des bulles de savons qui fascinent tant petits et grands.

Pour origine une mystérieuse et pour le moins complexe alchimie, portées par le vent, elles s 'entremêlent ou se séparent.Grandes ou petites , elles demeurent éphémères et fragiles, éclatantes de beauté. En plein envol ou sur leur déclin, la Terre les reprendra.

 

Avant cette heure chaque anniversaire nous rapellera désormais d'apprécier mieux que tout cadeau chaque instant qui nous est donné.

Plutôt que de rester dans le souvenir de cette année extraordinaire, ou de s'attacher à planifier des projets pour remplir le futur, la rigueur voudrait que nous restions attentif au présent. Ne pas laisser nos villes, notre travail, la multitude d'activités que nous nous créons, réduire le temps en poudre, le dissoudre et le happer si avidement qu'à l'ordinaire.

En voyage, on a pu le chevaucher en quelques mois dans des centaines d'endroits, faire razzia d'autant de découvertes et expériences. Nous l'avons aussi parfois laissé passer doucement, en vélo, en train, en autostop, pour apprécier seuls ou ensemble la beauté de moments simples.

Dans ces moments de lenteur peut naitre l'observation solitaire, la plénitude de l'instant.

 

Cette foule, dans le Metro de Pekin, obéit parfaitement aux lois de la mécanique des fluides qui ont du servir à dimensionner les allées. fatalisme ou honneur de vivre tel une goutte d'eau dans l'océan?

Ces enfants sur leurs chevaux dans le désert de Gobi, qui interrompent le rassemblement de leur troupeau pour faire la course tout sourire avec notre camion. Exclus ou rois du monde !?

 

A quoi pense cet homme qui dort devant moi,la tete frappant la fenêtre de ce minibus à chaque ornière , le chewing gum collé dans l'oreille, qu'il reprendra à son réveil? Le teint buriné par 60 ou peut etre 50 hivers, il est beau comme aucun acteur de western, comme aucune photographie ne pourrait le rendre

Cette femme à ses côtés, qu'il ne connait pas, s'endort contre lui, la tete sur sa poitrine. Peuple spontané, fraternel! A la fenetre, le soleil, les nuages, un lac et la steppe jouent un unique jeu d'ombres et de lumieres.

 

Mongolie, où douceur et rigueur se confondent.Douceur des chuchotements intimes mélés à de rudes voix guturales, du lait de jument frais, fruit d'une traite chevaleresque; de l'encolure des chevaux agités par des hordes de mouches; des tapis de feutre et laines de cachemire, fruits d'hivers et de labeurs rigoureux; des Edelweiss duveteuses jonchant les pistes chaotiques de la steppe. Chaleur des yourtes dans l' écrin vert de collines fouettées par les vents.

Figer sur un carnet ces instants, ces pensées, pour éviter qu'ils ne se noyent dans le néant, les partager avec qui voudra les approcher, les sentir.

 

Désolés, nous restons là !!
Désolés, nous restons là !!

Notre retour en France est prévu le 30 Juillet, mais si nous ne sommes pas à la gare, venez donc nous rendre visite dans l'une de ces yourtes qui parsèment la steppe mongole...

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Commentaires: 4
  • #1

    Odile (dimanche, 20 juillet 2014 09:12)

    Il me semblait bien qu'il y avait une date importante cette semaine, mais trop occupée à remplir des barquettes, je ne l'ai pas vu passée!!!!
    alors avec certes un peu de retard, mais beaucoup de joie, je te souhaite Linda un joyeux anniversaire!
    grosses bises à tous les quatre,
    Odile

  • #2

    Violaine (dimanche, 20 juillet 2014 18:36)

    Z'êtes maaagnifique!
    Bon retour,

  • #3

    Chrystelle (lundi, 21 juillet 2014 23:00)

    ça fait déjà un an que vous êtes partis!!! que ça passe !! bon retour, grosses bises à vous 4, la photo est superbe!!

  • #4

    Mélanie (lundi, 21 juillet 2014 23:46)

    c'est avec plaisir que je suis votre périple, bon retour en France, à bientôt!! bises de nous 5