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En Inde : du 2 octobre au 23 décembre 2013
"Les enfants, voici la frontière, c'est la que le spectacle de l'Inde commence.
Nous retrouvons le train, et le plaisir de voir défiler comme une pellicule de film de nouveaux paysages au travers des fenetres ouvertes au vent.
Le soleil du soir illumine les champs de riz, à présent horizontaux. De pauvres maisons de terre, couvertes de tôle contrastent avec la distinction des femmes en sari colorés. Certaines ceuillent
des fleurs de courges qui garniront sans doute de délicieux beignets. De jeunes hommes au large sourire et au corps affuté se lavent au puits. Les enfants jouent avec des cailloux, des pneux ou
essayent de monter ensemble sur un vélo trop grand pour eux. D'autres attendent ou se soulagent assis sur les talons, en regardant passer le train. Nous caressons depuis longtemps l'idée de nous
imiscer dans cette vie rurale indienne.
Pour l'heure, sur notre trajet vers le Sud, c'est la ville de Benares qui nous attend. Le manège commence par un tour de Touk Touk ( Rickshaw à moteur) qui nous conduit à sa guise vers un ami qui
tient une Guest House pas chère et près du centre. Harassés et sous la pluie battante nous nous en remettons à lui, assurément perdus que nous sommes dans le dédale des rues.
La chambre où nous trouvons refuge abrite aussi un véritable bestiaire.
"-Alors Martin tu vas aux toilettes?
-Mais Maman il y a un crapeau, là..!
-Ah oui, mais par où est il passé, je ne le vois plus..;il n'a pas sauté dans la chambre?
Simon:
- Papa y a des petits trotrodiles sur la fenetre
- Des lezards, ils sont mignons ils aident à attraper les moustiques, comme l'araignée là haut tu vois ?!
Martin:
- Eh papa les grandes fourmis noires là elles mangent les petites rouges?
- Euh ben c'est plutôt notre sac de picnic qui les interesse.
Bon allez on sort manger..
Tous les sens en éveil pour s'impregner de la ville: le regard curieux et observateur de Linda, le nez fin de Martin, les mains touche-à-tout de Simon, et le sens de l'orientation de Papa , mis à
rude épreuve.
Cela donne à peu prés cela:
Linda: "Ah si on prenait cette ruelle elle a l'air chouette..?
Jerome: "OK, mais on met des cailloux blancs par terre:=)
Martin: Moi mes véhicule préférés Papa, c'est les Touk-Touk, c'est trop bien un Touk-Touk et en plus ca va partout, on va en reprendre un papa?
Jerome: Oui Martin, mais tu peux regarder autre chose...
Linda: Regardez là, par la fenetre dans cette petite pièce éclairée, des femmes brodent des saris superbes, de toutes les couleurs, avec des perles.
Jerome : Chouette oui, là elles ont du chasser les nids d'hirondelles de la maison, sinon paf.
Simon : Oinnn........
Jerome : Oh non il a mis le pied dans une bouse jusqu'à la cheville.
Linda : Là il y a un robinet, on va lui laver les mains aussi..
Martin: Ah AH AH , ca sent mauvais. C'est la grosse vache là dans les poubelles qui a du faire le gros caca. Maman, pourquoi ils rentrent la vache et les chevres dans la maison.
Linda: Parce que l'entrée de leur maison c'est l étable...
Jerome: Allez Martin, donnes la main et mets ta capuche, et attention ca glisse. Hop attention au taureau, au vélo, passes à droite ;là il y a un monsieur qui dort sous le sac plastique.
Simon: J'ai faim , maman!
Linda: Mon chéri on cherche mais là dans la rue les plats sont vraiment trop épicés pour vous.
Jerome : Je leur pele une pomme et on rentre à l'hotel, ils peuvent faire du riz aux legumes sans épices.
Simon: avec des oeufs , papa, oui..?
Jerome: Tu en as déja mangé ce midi, hier, non pas ce soir Simon Ah m...
Simon: Oinnn, moi je veux des oeufs..
Linda: Hihihi
Martin : Ahhh papa il a marché sur un caca comme Simon
Jerome : Fouhh , bon c'est du pied gauche, ca porte bonheur.
Martin : Maman pourquoi tu as jeté les peaux des pommes sur la route?
Linda: Ben ici les vaches ou les chevres les mangent directement, et ca fait du lait pour les gens
Simon: Et pouta maman on donne pas le pastique?
Linda: Ben parce que les vaches elles aiment pas ça, et ca laisse des déchets partout comme dans "Sam Sam et les cochonailleurs".
Jerome: Ici toutes les choses ont leur propre utilité, même si elles sont sales. Regardes les chiens et les oiseaux, ils aiment bien le caca des vaches.
Linda: Jeroome, ca va.. Fhh moi dans l'état de nos pieds je sais pas comment on va aller jusqu'aux toilettes depuis la porte de la chambre.
Jerome: J'ai un deuxieme sac plastique..., voilà qu'ils vont trouver un nouvel usage.
Le lendemain, sur les bords du Gange.
Simon: Maman on peut se baigner avec les gens dans le lac
Papa: Ah non là tu vois l'eau est trop sale..
Martin: Papa, t'as vu le monsieur il met meme la tete sous l'eau dans les poubelles.
Simon (oeil el linx): Y a un monsieur qui naze là bas
Jerome à Linda : Ouaouhh oui c'est un corps, tu as vu juste là bas ils mettent les cadavres dans l'eau, enveloppés dans des draps. Ils brulent certains corps sur le bord du fleuve, mais pas tous,
fonction de leurs moyens.
Linda: Martin ici les gens ils prient Dieu et l'eau leur sert à se purifier, à etre de bonnes personnes. Benares signifie "Cité de la vie" mais beaucoup de gens viennent mourir ici, car ils
croient que comme ca ils vivront toujours heureux, meme morts...pas facile à comprendre hein.;
Martin: Qu'est ce que c'est etre mort , papa?
Jerome: Ben notre corps bouge plus, un jour on nait, un autre on meurt, c'est la vie, c'est comme ca..
Martin: c'est comme le petit rat tout à l'heure écrasé sur la route?
Jerome: Ben oui, mais la vie continue pour les autres animaux: regardes les singes sauter d'un toit à l'autre, ou les mangoustes qui jouent à cache cache avec les chiens dans le tas de
bois.
Nous subissons ici notre premiere agression en regle. 2 singes cessent de s'épouiller , se laissent tomber du toit, penetrent dans notre chambre par la porte laissée entre-ouverte et nous
depouillent illico de nos paquets de biscuits. A quelques metres de là nous rions de la vitesse et de la précision du delit. A notre approche les voleurs montrent les dents. Bas les pattes! on va
pas s'enrager pour si peu. Affaire classée, sans rancunes !
Les jours suivants nous reprenons notre rythme ferroviaire. Un typhon et des attentats maoistes en Orissa nous font devier notre trajectoire vers l'Andra Pradesh, plein sud, où nous esperons
aussi rencontrer des producteurs de coton biologique.
Longues attentes en quais de gare, fesses en étau sur les banquettes, nuits en tete à pied balotés par le bringuebalement des wagons. Moments de torpeurs à contempler le paysage, de bavardages
avec nos compagnons de voyage, de jeux avec les enfants, de lecture, d'emplettes en gare pour les picnics, le temps ne compte plus. Notre arrivée dans la petite ville de Warangal étant prévue à
3h de la nuit, compte tenu de nos experiences passées nous pensons bien que le retard pris nous fera deposer en gare au jour. Pari perdu, le train presque à l'heure et nous finirons la nuit par
terre dans une petite salle d'attente de la gare. Plus tard je quitte la chambre où nous reprenons de forces, dans l'idée de satisfaire Linda et les enfants qui revent de yaourt frais. Parcourant
les rues en quete de ce trésor qui serait bien mérité, mes genoux m'en tombent : Bayer, Camel, Monsanto ont ici "poison" sur rue..
- Namasté, Do you have yoghourt , please Sir?
- !? What?!
- Fruit Juice, maybe?
- No Sir, only chemicals here
- fertilizer, pesticides?
- Yes, Sir
- Well,that is not good to drink that , Sir, think about selling yoghourt, or fruit juice. That is good for health.
Pas moyen de me consoler avec du yahourt, ce n'est pas une produit phare dans le coin. Je m'en retourne bredouille, quelque peu énervé.
Le lendemain, Kishan et Ambadas nous rassurerons, les activités de ces sociétés sont de moins en moins florissantes au fil des ans.I ls travaillent chez Chetna Organic, et nous conduisent jusqu'à
des cultivateurs de coton biologique qu'ils accompagnent. La petite voiture blanche que nous louons a des allures de soucoupe volante dans ces campagnes reculées. Ici les chemins sont ceux des
chars à boeufs, arborant de grandes cornes dont la teinte bleue (symbolisant le courage chez les Hindou) est censée les defendre contre tigres et ours sevissant souvent dans ces régions.
Un paysan nous a bien amusé : "il y a 3 ans, un homme allemand est venu ici, un medecin, il était grand, le connaissez vous ?
- Euh désolé non, Sir !
Ainsi notre petite troupe d'extra terrestres, vetue uniformement de tee shirt dont le coton a fleuri ici, chemine dans ces champs à la rencontre des artisans des lieux. Ambadas nous presente,
traduit nos questions, et nous décrit en détail la culture du coton et des autres plantes associées. Les paysans sont trés honorés de notre présence, et racontent humblement leur histoire: la
conversion à l'agriculture biologique n'étaient ni plus ni moins qu'une question de survie. Encore faut il avoir le courage de changer, et l'opportunité du support technique des accompagnateurs
de Chetna Organic est un bel encouragement. Ils ont retrouvé leur dignité, leur indépendance, davantage de compétences, tandis que nombre de leur voisins en agriculture conventionnelle avalent
encore des pesticides pour dire leur misère et Adieu à ce monde.
voir lien producteurs de coton
A Bangalore nous avons la chance de partager 4 jours avec Adytia, Vinod et leurs deux enfants.
Cette famille acceuille ainsi de temps en temps des membres du réseau "Servas". Leur niveau de vie est comparable au notre en France, et il est aisé d'échanger avec eux sur de nombreux sujets: Religion, musique, education, relations sociales...
En quittant la ville, le train traverse tour à tour des quartiers d'affaires, residentiels et commerciaux puis des bidonvilles immenses. Leurs occupants, constituant la main d'oeuvre assistante ou ouvriere de cette ville "riche", sont éloignés au fur et a mesure que celle ci les écarte des terrains qu'ils occupaient.
Nos rencontres et experiences sont des plus variées : gérants de boutiques, artisans du jouet, fermiers eleveurs, touristes indiens en visite à l'occasion de Divali, cultivateurs de thé raffiné, dirigeants et ouvriers textile..
L'Inde est comme un joli puzzle : tour à tour enchante et déroute
Chaque personne avec qui nous discutons, ou que nous observons, est à l'image d'une piece : tantot facile ou complexe à cerner, joliment colorée (uni au masculin et coloré au feminin), bien ancrée à sa place mais en lien etroit avec son entourage, toutes uniques et importantes au sein de cette harmonieuse mosaique d' 1,2 milliards d'unités!
Que l'on ne se trompe pas sur le terme "Harmonie", chacun n'est pas heureux et loin de là, mais on s'accomode peut etre ici mieux qu'ailleurs de sa condition, si misérable soit elle.
Misère : une soupe aux nombreux ingrédients. Nantis que nous sommes, nous ne l'avons jamais gouté, mais pouvons reconnaitre ici une odeur differente de celle qui chez nous laisse les gens dans la rue, dans la solitude, la frustration materielle, l'auto boulot dodo en solo!.
Ici la misère n'est pas si sourde, elle tient le pavé : les ouvriers ou paysans gagnent juste de quoi survivre, et les mamans avec enfants, vieillards ou infirmes qui tendent la main sur les trottoirs ne se comptent plus. Toutefois un melange de résignation et de dignité la rend particuliere, comme imprégnée a cette société inégalitaire.
Les innombrables échoppes ou étals de marché, transports collectifs, petits services que chacun s'affaire à rendre pour quelques roupies, sont comme les points d'ancrage d'un tissu social encore solide, les fils soient ils de soie, de coton ou de jutte.
Comme dans nombre de pays traversés, ce sont généralement les hommes qui sont a l'affiche : chauffeurs, assistants d'hotels, cuisiniers, serveurs, commercants, responsables d'entreprise, employés de ferme.
Les femmes, plus discretes, travaillent dur à la maison au champ ou a l'usine. Des plus modestes aux plus riches, leurs sourires et leurs saris colorés, leur belle prestance semblent faire de chaque scene de vie une sequence de cinema.
Pourtant une petite fille, encore à ce jour et peut etre davantage au sein des classes defavorisées, n'est pas aussi bienvenue au monde qu'un garcon. Les faits sont clairs : a l'hopital on peut lire qu'un medecin risque l'emprisonnement pour reconnaisance anticipée d'un sexe de foetus, et il manque 50 millions de femmes pour atteindre la parité en nombre dans ce pays. Les trains possedent encore leurs compartiments pour femmes! Si on peut y voir une maniere de proteger celles qui voyagent seules, on peut aussi y lire un heritage culturel de discrimination bien ancrée.
De nombreux jeunes hommes en groupes, souriants, s'emerveillent dans la rue devant nos deux enfants blondinets. Je ne peux m'empecher de penser, peut etre a tord, qu'un groupe d'adolescents en France n'accorderait pas autant d'interet à se prendre en photo avec deux enfants étrangers croisés dans la rue..:=)
Le poid des traditions culturelles et religieuses.
Qu'une dame pauvre refuse la proposition de la ville de Benares d'integrer sa fille gratuitement à l'école, car cette evolution serait contraire aux coutumes de sa caste et serait néfaste à sa prochaine vie...
Qu'une famille prefere louer le logement neuf qu'on lui a attribué suite à la démolition du bidonville, pour retrouver son mode de vie dans un autre bidonville improvisé plus au loin à Bangalore...
Depuis combien de temps sommes nous là, dans cette région du sud ouest de l'Inde.
C'est au moment de le quitter, faisant route vers l'Est au travers des monts Cardamome, que viennent les mots pour décrire les emotions vécues au Kérala.Pas évident. Comme si nous voulions rendre au matin, n'ayant souhaité s'interrompre la nuit pour les fixer sur papier, les impressions de nos reves.
Notre mot d'ordre : prendre le temps.Mais pas tenter de le maitriser, de l'organiser, chose vaine puisqu'il passe quoiqu'il arrive et comme chacun sait.
Nous l'avons pris comme on prend le train, qu'on attends des heures,qui va lentement, qui s'arrete dix fois.Nous l'avons laissé couler sur notre peau, comme l'eau sur celle des dauphins passant à vue du rivage à Thumpali.
Le sablier : cassé en deux, son contenu partagé entre un doux matelas à l'ombre des cocotiers, l'autre moitié servant de murs à des chateaux que la mer tentera d'assaillir. L'aiguille de l'horloge: arrachée pour rafistoler les filets en compagnie des pecheurs rieurs et bienveillants à Parrapanandadi.
Notre plaisir, dans ces villages choisis au hasard sur le bord de mer, inconnus des revues touristiques, fut d'avoir la primeur de ce spectacle du quotidien qu'ils offrent. l'Ile de Fort Cochin, Les marais d'Allepey, les collines de Munnar,pour leur part largement offerts au tourisme, se laissent aussi apprécier si l'on est pas pressé, en barque, à pied, en vélo..
Les anciennes maisons coloniales, que chaque mousson emousse un peu plus. Les dédales ombragés des marais, où la tortue somnole et le Martin Pecheur guette le poisson.Le vert, incomparable à tout autre, des champs de thé sillonés au matin.
Le Kerala est riche, comparé aux indicateurs sociaux et economiques d'autres états indien.!
Mais il parait entendu qu'ici comme ailleurs le monde ait besoin de minces et de ventrus.
Pecheurs aux barques regorgeant de poisson à la tombée du jour, cueilleurs d'épices et de thé, se vendant au prix de l'or en occident, ont les poches vides à souhait!
Mais nul ne volera leur sourire contagieux, leur âme hospitalière et leur coeur bien rempli.
Le notre se pince pourtant de savoir qu'un commerce équitable saupoudrerait leur vie d'une juste pincée d'épices.
L'inde colle à nos chaussures, elle nous retiens.
Chose sure, le temps de la quitter sera dur.
C'est le temps de belles retrouvailles. Papimile et Mamie-Jo nous ont rejoints pour partager une dizaine de jours de notre paisible séjour en Inde du sud, dans la douceur de Pondichery,l'originalité d'Auroville et la beauté des temples en bord de mer à Mahabalipuram, où nous rejoignons aussi nos amis Grenoblois Xavier et Julie, pour une belle soirée gastronomique avant leur retraite spirituelle:=)
A Madras, Raghuram et Kathiva, amis de longue date de Linda, sont à nos petits soins dans leur superbe maison cossue. Grace à cette adorable famille, nous passons 2 derniers jours trés joyeux en Inde, à la veille de Noel. Puis nous quittons ce pays comme on s'éclipse du cinema avant la fin d'un film passionnant. En silence derriere les vitres teintées de la voiture climatisée que nos amis ont affreté à notre attention, nous gouttons encore un moment l'éternel spectacle de l'Inde.
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Martial (lundi, 28 octobre 2013 21:40)
De la petite fenêtre de notre écran c'est toujours un plaisir d'avoir de vos nouvelles, d'autant plus à travers vos articles toujours riches en commentaires et vos belles photos .
Des bises
Chrystelle (mardi, 29 octobre 2013 16:49)
Je n'avais pas encore pris le temps de lire vos commentaires et voir vos photos, c'est chose faîte, je vous admire dans votre expédition surtout qd vous ne savez pas où vous dormirez ou si vous pourrez passer aux frontières; moi qui aime que tout soit organisé et planifié; j'ai à apprendre!!! grosses bises à vous 4 et bonne continuation et merci pour les commentaires.
Violaine (vendredi, 08 novembre 2013 23:47)
Jerome, quel jeunot sans la barbe!!! Profitez bien
Isabelle et Jean-Marc (dimanche, 10 novembre 2013 16:19)
Quel voyage !!!! Nous sommes toujours heureux de vous lire et de regarder vos photos. J'espère que la météo est stable sans vent ni pluie et que le soleil est chaud. Bonne continuation à tous les quatre. Bises Toulousaines.
Josette G (dimanche, 15 décembre 2013 07:00)
Bravo pour votre voyage, les commentaires sont bien écrits.Les enfants suivent avec le sourire, mais ça ne doit pas être simple tous les jours!Bonne continuation, c'est un plaisir de vous lire et de voir les photos.
brigitte provost (mardi, 17 décembre 2013 11:35)
du 5 au 17 février nous serons aussi en inde du sud, mariage à goa, puis tourisme ,chenay,pondichéry,tanjore,madurey,munar,allepay,cochin.très agréable de lire votre parcours et de voir les photos,bisous à vous 4 et bonne route pour la suite de votre périple