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"Pour que le monde retrouve toute sa grandeur, il suffit de le regarder avec des yeux d'enfants"
Un récit du voyage vu par Martin et Simon, qui permettra aussi de partager leurs découvertes et leurs rencontres avec leurs petits copains de l'école du coteau...
Les au revoir et le grand départ
Russie
les 3 jours de train entre Russie et Kirguizie
Kirguizie Chine Tibet Népal Inde Thailande
Laos Cambodge
Vietnam Chine de l'Est Mongolie
Quelques thémes particuliers que nous souhaitons partager :
Pays par pays , les aventures de Momo le souriceau:
lun.
07
avril
2014
Eh Simon, regarde ces gros poissons ! A chaque aquarium on s'arrête et on observe les poisson-chats, les crabes, autres nombreux poissons de la mer de Chine !
Au Vietnam nous profitons enfin de la mer, s'arrêtant sur la cote sud, à Hoi An et au nord ! Avec Simon, on a même découvert une étoile de mer échouée sur la plage, des oursins aux très longs pics accrochés à la roche des collines de la baie d'Halong, on a pêché quelques coquillages sur la plage et nos parents ont admiré les poissons dans les coraux avec leur masque-tuba. Mais nous, nous contentons principalement de la faune des bassines des nombreux marchés : j'adore observer les poissons se débattre, les anguilles se tortiller, les coquillages de toutes les tailles, les escargots remonter sur les bords en plastique. Le plus impressionnant est de regarder ce crustacé pré-historique : la limule. Avec sa carapace et sa longue queue pointue, elle se déplace en agitant ses petites pattes du dessous et très habile elle se retourne en se pliant avec la queue ! Lors d'une nuit sur une maison flottante on a pêché à la ligne, papa est plus chanceux que nous, il a attrapé plusieurs petits poissons à nageoirs piquantes.
En ville on trouve également de nombreux animaux : les oiseaux dans des cages de bambou, tout comme les tortues en bassine, sont prêts à être lachés, emportant un voeux dans leur échappé. Dans un autre registre, les marchands de remèdes de medecine traditionnelle vietnamienne arborent des bocaux de serpents, d'hippocampes ou encore des geyckos en cage qui servent d'agents actifs principaux pour remèdes miracles.
Puis on a rejoint les montagnes et fait de la moto en famille, comme les vietnamiens, à 4 sur la moto. En altitude, les rizieres sont en terrasse et on voit les buffles d'eau tirer leur charrue pour remuer la boue, les paysans guident la bête, les pieds nus dans l'eau. Les gens portent de drolent de costumes et les dames se promènent presque toutes avec un bébé dans le dos. On a fait une grande randonnée avec elles, elles voulaient nous porter mais on avait plein de choses à observer, à raconter et les 6 heures de marche sont vite passées.
jeu.
13
mars
2014
Hello, Hello, Hello !
Petits, moyens, grands, tout du long du trajet des enfants éclatent de rire, nous saluent, nous poursuivent à pied ou à vélo. Notre "tuk-tuk" les séduit toujours ...notre passage à l'allure de
parade de cirque devant un cortège incessant de spectateurs.
Des enfants partout nous accompagnent; surtout pendant nos baignades dans le grand fleuve Mekong. On le suit, on le longe à vélo, on le traverse en bateau, on y voit plein d'oiseaux et des
villages flottants; et comme les cambodgiens ou les laotiens, on s'y lave lorsque notre abris nocturne ne nous offre pas de vraie salle de bain. On patauge dans l'eau chaude et on se savonne sous
le courant du fleuve. Loin des petits hotels, on s'arrête donc parfois dans des temples, gentlement accueillis par les moines, ou bien sur des paillasses de bambous, des abris de jour sous
lesquels on accroche notre moustiquaire. Nos rêves rejoignent directement les étoiles ...
lun.
24
févr.
2014
Sabaidee, passport please ? Pierre et Léo ont montré leur tête à la petite caméra pour la photo : Welcome in Laos ! Bienvenus au Laos ! Ca y est, nos doudous ont passé la frontière et nous voici toujours confortablement assis dans notre carriole. Et dès les premiers kilomètres parcourus à vélo les exclamations continuent : Ooooooooooh, Falang, sawng khun. A la vitesse de leurs motos ou tracteurs-remorques-taxi, les laotiens nous repèrent, nous suivent même, entament la conversation : d'ou venez vous ? combien de temps au Laos ?.. Et surtout, des voix d'enfants nous poursuivent tout au long de ces routes de campagne : les enfants perchés, cachés dans les maisons sur pilotis nous voient et nous hèlent au passage.
Nous grimpons sur les monts des Bolovens. La-haut, des grains de cafés sèchent devant toutes les maisons ou des enfants, très nombreux, nous hèlent encore au passage. De nombreuses écoles sont
accessibles aux enfants et ils semblent bien s'y amuser car on les voit toujours en récréation... Dans ce pays, on rencontre ainsi le soir des enfants de notre âge avec qui courir ou jouer au
ballon. Mais la richesse de cette montagne c'est surtout les superbes cascades que l'on visite, hautes, larges, puissantes et rocheuses, qui offrent toujours quelques piscines où aller patouiller
et mettre nos bateaux-feuilles à flot.
Aux 4000 iles
Tels des pirates, nous nous postons à la proue de notre embarcation dans le but de détecter le moindre trésor, la moindre proie à attaquer. Notre passage effraie les grues et autres oiseaux
colorés, nous évoluons ainsi sur le large Mékong que seules quelques petits bateaux de pêcheurs perturbent, nous traversons ce fleuve dans le but d'atteindre l'Ile Merveilleuse : Don Khon !
Mettant pied à terre, nous foulons le sable chaud de la petite crique ou des trésors de coquillages nous attendent. Nous profitons de plages accueillantes pour prendre un petit bain avant de nous
enfoncer dans la forêt vierge. Riche de nombreuses espèces d'arbres mais aussi d'oiseaux, d'insectes et de reptiles bien sur, nous nous armons donc d'épé-bois et de bouclier-feuilles pour
affronter cette faune exotique.
Martin : Je passe devant pour te protéger d'attaques ennemies
Simon : j'ai aussi un bouclier, personne ne peut m'attaquer... ah ah, mais Martin est ce qu'il est gentil ce chien ? Je ne veux pas qu'il me suive. Martin ...
Martin : N'aie pas peur, Simon, c'est un chien laotien, il est tranquille, allons jusqu à la prochaine maison, on trouvera surement des poulets à chasser, ou des canards, un cochon à chahuter ...
ahaha capitaine Crochet a faim !!!
Simon : pouah, je me suis pris dans une énorme toile d'araignée, regarde la bête est dans son tunnel ...brrr
Nos deux explorateurs en herbe découvrent la nature luxuriante de cette ile merveilleuse et les maisons laotiennes installées au bord du fleuve. Parfois au détour de leur chemin, un singe tente
de les approcher, retenu par sa laisse, un perroquet les nargue ou des enfants leur crient "Sabaidee". Les enfants jouent au loup ou se cachent dans la pénombre des maisons sur pilotis. Mais
sortant leur arme secrète : un ballon, nos deux explorateurs gagnent l'intérêt général et très vite un foot ou une tomate s'organise sous les fous rires de toutes les équipes.
Un matin, une grande expédition emmène nos explorateurs à la découverte du dauphin Irrawady. En effet, le Mékong en contient 70 environ et le matin très tôt, l'expédition embarbque à bord d'une
chaloupe locale, descend quelques rapides, passe les tourbillons, sous les cascades perilleuses pour atteindre les eaux calmes, refugent des fameux dauphins d'eau douce. Armés d'appareils photos,
clac : l'instant est immortalisé. Majestueux, sur la surface plane parsemée d'ilots de verdure, les mammifères sortent leur nez rond se prolongeant jusqu'à l'aileron et le dos avant de replonger
dans l'eau, tout près de nous ...Sur le trajet du retour on croise poissons pêcheurs et pécheurs à filet, et on finit par se remettre de nos émotions grâce à de bonnes rasades d'eau de coco et
bananes.
sam.
04
janv.
2014
Pour ceux qui n'auraient pas suivi nos recentes aventures en Inde, Momo le souriceau a disparu, enlevé par des corbeaux probablement, à Pondicherri au Tamil Nadu!! lire ce lien
Qu'à cela ne tienne, nous croyons trés fort qu'il va bien et que nous le reverrons prochainement...
Attachez vos ceintures ! Péparez vous au décollage immédiat ! Attention, feu ! L'avion accélère et on s'envole pour la Thailande ... j'observe depuis le hublot notre éloignement de la ville
de Madras qui scintille dans la nuit. C'est la première fois que je prends l'avion, j'observais déjà ce gros oiseau derrière la vitre de l'aéroport. J'ai vu nos valises partir sur le tapis
roulant puis nous avons gagné nos places après de nombreux passages de guichets, les formalités sont bien compliquées; mais j'y suis enfin. Assis à coté de mon frère on se chamaille pour voir la
terre avant que les nuages ne passent sous notre nez, d'immenses masses filandreuses avant le décor du ciel étoilé.
Sawat dee kaa ! Nous arrivons à Bangkok, capitale de la Thailande. On l'aborde comme on aime bien par le train. Vieux mais fidèle au rendez vous à 4h du matin,il nous rapproche du centre, ou un
tuk-tuk thai, un vrai bolide à paillettes, ouvert à tout vent, nous conduit comme une fusée vers la maison qui nous attends.
On découvre le metro aérien super rapide et moderne, les ferrys pour rejoindre les temples. Les gratte ciels poussent de partout sauf dans notre quartier de résidence, totalement traditionnel
thai. Un petit temple au coin de la maison vénère un Bouddha tout doré comme on en verra beaucoup dans ce pays. En effet, la visite des grands temples de la ville nous montre des Bouddha géants
allongés, assis, debouts tous recouverts d'or ! Les toitures des temples, en tuiles vernissées de trois couleurs sont élégament terminées par un oiseau d'or.
Nous sommes présentés à l'école de notre logeuse pour la fête de Noel. Cette école de 300 élèves enseigne aux enfants du quartier de 3 à 12 ans. Comme tous les jours, à 8 heures du matin, les
élèves arrivent vétus de leurs uniformes bleus et se mettent en ligne dans la cour, formant des quadrillages parfaits. Ils commencent la journée par un peu de gymnastique, rythmée par un
professeur. Puis le corps bien éveillé, tout le monde se tourne et se dirige vers le levé de drapeau thailandais en chantant l'hymne national. Les élèves se dirigent alors vers leurs classes que
nous allons visiter une par une. Partout nous sommes salués avec grand respect et nous entreprenons de chanter "Petit Papa Noel". Nous échangeons en thai, anglais, français pour leur en donner
quelques notions et des élèves des grandes classes nous servent d'interprètes. Nous découvrons également les instruments de musique traditionnelle thai que les élèves pratiquent admirablement
notamment lors de la grande fête annuelle de l'école à laquelle nous assistons par chance !
Regarde Simon, notre carriole !! Viens on monte voir si on rentre encore dedans ... Moi ça va et toi ? on se tient chaud, l'un contre l'autre mais on est bien, je prépare ma bouteille d'eau, mon doudou, un livre et quelques jouets. Ca y est, papa, maman, on est prêts !!!
On se raconte des histoires à longueurs de kilomètres, on voit défiler invariablement rizières, champs de tapioca et canne à sucre. Régulièrement acourrent à notre poursuite des chiens aboyant à nos oreilles... on est à l'abri alors on éclate de rire, même s'ils semblent parfois vouloir se rapprocher des mollets de papa ...
Tous les soirs on change d' "hotel "maintenant. Et on trouve au hasard des soirées, des vélos pour noous, des poissons à regarder ou encore parfois une piscine !
On aime bien chanter des chansons dans la carriole ( un elephant qui se balancait sur une toile toile toile d'araignée...), et aussi les pauses pipi avec papa face aux champs de riz. Il nous a appris à nous mettre dos au vent, pour pas salir nos pantalons.
Dis Simon, tu sais ce qu'on a vu pendant que tu faisais la sieste.
Ben non chépa, une vache aux grande oreilles?
Non un elephant en liberté dans un champ! et maman a dit que ce soir on arrive dans un village d'éléphants. On va monter dessus peut etre hein Simon?
Ta Klang : village des éléphants
En effet, nous approchons du village des éléphants et notre chemin croise celui de plusieurs pachydermes et leurs cornacs, paisiblement assis sur leur massive monture.
Les dresseurs d'éléphants sont issus de la tribu des Suay, tribu qui fut la première à utiliser ces pachydermes pour la construction de temples khmers, notamment. Aujourd'hui, les éléphants sont
dressés pour servir une grande fête bouddhiste de la région et se produisent tous les jours en spectacle.
Nous sommes impressionnés par leurs pattes massives, qui paraissent pourtant de velours. Leurs déplacements sont imposants mais silencieux et je finis par m'approcher de l'un deux... Il cherche à
nous souffler au nez avec sa trompe, le coquin veut qu'on lui donne un morceau de canne à sucre bien sûr ! Je lui en tends un baton, il tend à nouveau son énorme trompe et attrape habilement son
bonbon. A l'occasion suivante, j'ose enfin caresser la peau de sa trompe, finalement pas si douce, le velours prend, sous ma main, l'aspect rugueux qui me fait plus penser à un crocodile.
C'est l'heure du spectacle ! On les voit tour à tour faire des dessins, jouer aux flechettes, danser et même jouer au foot ! Certains font des tirs aux buts avec leurs pattes arrières ! On adore !! A chaque numéro Martin descend des gradins les féliciter avec un morceaux de canne à sucre !
Avant que Martin ne le demande, il se retrouve sur le cou d'un "petit" éléphant : tout fier de prendre la place du cornac ! Simon, moins hardi est d'accord pour la balade sur le dos de l'éléphant qui régale tout le monde !
Le soir on se promène au village et on revoit des éléphants au loin dans les rizières ou sous leur abri de tole, "à la maison", ils continuent parfois de danser ...avant d'avaler une grande brassée de canne à sucre.
lun.
28
oct.
2013
Ouais l'Inde !! depuis le temps qu'on en entend parler de l'Inde nous y voilà enfin et on reprend le train !! Nous on aime beaucoup le train car on peut
dormir dedans, on s'amuse avec les gens, ils veulent toujours nous prendre en photo dans les trains. On commence à connaitre "Namasté, Hello" "My name is Martin" "My name is Simon". Parfois, on
est serrés comme des sardines, et on aime pas être coincés; alors quand c'est pas encombré de bagagges papa me monte sur le porte baggages et on fait la sieste ou on joue avec Simon. On apprend à
regarder le paysage : le nord est ruisselant et couvert de rizières alors qu'en descendant on voit des champs de canne à sucre à perte de vue puis vient le coton et les cocotiers !! Quel pays
magnifique...
On a visité Bénarès (voir la description de papa sur "le carnet de voyage")
..
On a ensuite pris un train couchette pour le sud. A partir de Warangal on a découvert les Kolam : les dessins à la craie que font les dames à l'entrée de leur maison,c'est un message de bienvenue
et c'est trés joli. Comme au népal les dames sont vêtues de saris très colorés, mais leur peau devient plus sombre. Souvent en nous croisant dans la rue, les gens nous pincent les joues, ils font
mal souvent alors on râlent, on hurle "maman le monsieur m'a pincé la joue !"; ce qui les fait encore plus rire... Ils marquent ainsi leur gout pour la peau claire mais on n'aime pas ça !! Maman
essaie parfois de chasser les mains baladeuses mais elle ne les voit pas toutes.
On est allé visité des champs de coton. On a vu et touché les boules de coton. On a vu comment étaient les fleurs avant de devenir du coton. On a gardé quelques graines pour les faire germer :
peut etre qu'on pourra faire pousser du coton à Pont de Claix pour se laver la figure avec... En fait ce qu'on a préféré dans la visite c'est la petite rivière que les gens traversaient pour
aller montrer le champs à papa et maman, nous on s'est baigné dans cette eau claire et courante alors qu'il faisait bien chaud et ensuite on a bu le thé au lait : on adore... surtout à cause du
lait et du sucre.
Des gens qu'on avait rencontré dans le train nous ont invité chez eux: ils nous ont préparé des idlis, des petits pains ronds cuits à la vapeur qu'on aime, et toute la famille est venue se
présenter. C'était une très grande famille, alors nous avons mangé à tour de role. On a bien joué avec un monsieur et tous les garçons de la famille.
J'ai appris à écrire mon premier mot aussi car je le vois partout : TATA (sans les barres aux A) car c'est ainsi qu'on le voit sur tous les bus et camions en Inde; mais maman insiste pour que je
mette quand même les barres (aux A)...Maintenant je sais ecrire MARTIN aussi.
Nous avons repris des trains couchette pour atteindre Bangalore. Là nous avons habité chez une famille avec 2 enfants de 4 et 6 ans. Atindra et Awarna sont très gentils, nous avons echangé nos jouets,et meme si on parle pas la meme langue on a bien ri. Le premier soir il y avait une fête dans leur immeuble avec plein d'enfants, on a joué au loup et on a dansé et on a mangé plein de bons gateaux au chocolat, pudding à l'orange, galettes et idlis, bien sur tout fait maison... hummm. Papa et maman ont cuisiné aussi, on s'est régalé : cela faisait tellement longtemps que l'on n'avait pas mangé de poulet, de tortilla ou de quiche, le tout SANS epices !!! C'était chouette de rester quelques jours dans une famille, on a aussi pique niqué dans le grand parc de Bangalore et joué au ballon.
Puis on est reparti et on doit donc souvent manger du riz blanc et des oeufs, au mieux un VEG FRIED RICE, le riz au légumes chinois qui nous manque tellement. Car ici, on adorerait les momos, les samossas, les masala dosa (beignets ou crepes remplis de puree de legumes), les idlis,mais ils sont trés épicés. On goute ceux de papa et maman jusqu'à atteindre le contenu epicé. Oon a droit aux idlis ou chapatis mais pas de sauce, pas de légumes toujours très épicés. Les fruits et les biscuits ou encore les gateaux sont heureusement délicieux en Inde. Nos fruits préférés sont les goyaves et les bananes, on découvre les corolles aussi qu'on adore; le jus de canne à sucre pressée, grace à une grosse machine dans la rue, et mélangée à du citron vert c'est un régal. Le maïs cuit nous amuse beaucoup et ravit nos papilles !
Ce qu'on aime aussi c'est se promener dans les magasins de poissons, il y en a beaucoup et beaucoup d'aquariums que l'on aime regarder même s'ils nous rappellent ce pauvre Némo et nous éprouvons de la peine pour eux.
n a bien profité surtout qu'on a un peu perdu tous les notres et que les parents ne veulent plus nous acheter .
Ensuite, les parents nous ont encore emmené voir des artisans de la boutique : mais ceux là fabriquent des jouets en bois ! Chouette on a eu droit chacun à une superbe toupie à ficelle et on a vu comment ils tourne le bois pour le tailler et le colorent avec une pate puis ils les assemblent pour faire des voitures et plein d'autres jouets, ceux là au moins ils durent longtemps que des jouets chinois en plastique qui ne tiennent pas 2 jours !!
Mysore : L'étape suivant, tout le monde était malade, on a donc été voir le petit hopital du coin, les gentilles doctors se sont bien occupées de nous et nous avons pu repartir à la visite du magnifique zoo de Mysore : on y a vu tous les acteurs du dessin animé "Madagascar" et aussi des tigres et ours d'Inde, les préférés de Simon ces petits ours noirs, des éléphants d'Asie et d'Afrique plus gros. Ce que j'ai préféré ce sont les crocodiles ,ils sont impressionnants...et le pélican, on a encore vu plein de singes gros et petits à l'intérieur et à l'extérieur des cages. Comme c'est la période de Divali,la plus grande fete nationale, de nombreux indiens sont en vacances aussi et les parcs sont pleins de touristes (qui veulent nous prendre en photo). Pour cette fête des lumières, le palais de Mysore est tout spécialement éclairé, le joli palais du jour se transforme en décors de conte de fées la nuit...
On a ensuite passé quelques jours dans une ferme dans laquelle les parents contribuaient au travail quotidien. On a vu des cochons, des poules, des chiens, des chiots, un cheval bien sur des moutons et des chèvres. On pouvait aller les voir tous les jours, on aime bien se promener dans la campagne, ce n'est pas pollué et bruyant comme les villes (!!!)
Nous avons repris un bus, mais là Momo le sourisseau a fait tres peur a un elephant que le bus a croisé !! la sur le bord de la route ... parait qu il y a aussi des tigres et des ours dans cette reserve des Nilgirils que nous avons traverse... mais on n'a vu que des singes et troupeaux de biches !!! On a vu de vrais tigres au zoo de Mysore dimanche dernier alors on aurait bien aime en voir en pleine nature car les "pauvres" s ennuient au zoo.
Ooty, nous retrouvons la montagne, il fait frais. Nous avons ete acceuilli par des gens qui cultivent du thé sans produits chimiques. ce sont des petits arbres dont les dames ramassent les feuilles toute l'année, puis a l'usine elles sont roulées, sechées, triées et hop dans des grands sacs qui viennent en bateau jusqu'en Europe. On a gouté c'est bon. On a dormi et mangé comme des princes dans une belle maison , et moi Martin j'ai eu comme une histoire d'amour.
Au début elle me tournait le dos, je ne croyais pas trop en ma chance, puis elle est venu me chercher, nous avons fait une heure de ballade ensemble dans les belles montagnes puis nous nous sommes quittés à la gare. Elle s'appelle Ambassador.
sam.
05
oct.
2013
On traverse religieusement le pont de "l'amitié", les derniers militaires menaçants (chinois) nous scrutent et nous voici donc chez les amis népalais, selon ce que nous disent les parents. En
effet, tout le monde ici semble amical, tout le monde sourit, les gens portent des vêtements très colorés et les enfants jouent partout dans la rue. De la frontière on rejoint Katmandou, la
capitale dans un chouette bus ou les gens nous donnent encore des bonbons et gateaux. On roule encore sur une route pleine de trous et cailloux, le ravin est très profond, la montagne d'en face
très haute; après les désert de cailloux de Chine, ici c'est une végétation luxuriante, des cascades jaillissent de partout et des bananiers, des feuilles immenses, des arbres magnifiques
couvrent la montagne... quel changement.
En arrivant à Katmandou, on doit faire très attention pour marcher dans la rue, des vélo-taxis, des motos, des taxi TATA, des camions TATA, des tracteurs à 3 roues se croisent dans les petites
rues et les piétons doivent être très vigilents pour ne pas se faire écraser. Entre la poussière et la pollution des voitures et motos, on a du mal à respirer; et traverser une route est toujours
un défi; mais parfois on arrive à la traverser "entière" (des deux cotés) en une seule fois ! Ici, ils conduisent dans l'autre sens, le volant est à droite dans les voitures. On aime bien prendre
le micro bus à Katmandou, mais il faut monter vite car parfois il démarre alors qu'on n'est pas encore montés. Pour sortir de la ville, on prend d'autres bus avec plein de places : il y a des
places assises, ensuite les gens se coicent debout dans le bus, et quand on il n'y plus de places debout ils montent sur le toit du bus.
"Namaste Babou - Hello, How are you baby " les gens nous appellent souvent, ils sourient, ils nous tendent la main et veulent parler avec nous. Namaste, Namaste; moi, maintenant je sais répondre
"My name is Martin" quand j'entends "what's your name ? ".
Les gens ont des points rouge sur le front, c'est parce qu'ils aiment bien Bouddha et d'autres dieux qu'on voit partout dans des temples, avec des fleurs, de la poudre rose; à tous les coins de
rue, dans les cours des vieilles maisons... Il y en a qui ressemblent à des serpents, à des éléphants, des singes, des monstres. On voit des Simba et des Scar partout aussi (des statues du Roi
Lion qu'on lit en ce moment). On a vu des singes, des vrais, dans la ville et sur une petite colline qui mène à une grande stupa avec des yeux. Il y en avait des singes partout, avec leurs bébés
accrochés, ou à la recherche de peaux de bananes ou autre trucs à grignoter; quand on voit des branches d'arbre bouger, c'est qu'il y a un singe, trop rigolo.
sam.
21
sept.
2013
On continue notre voyage en Chine en prenant le train le plus haut du monde, selon papa et maman. On a dormi sur les sièges un peu difficilement car on avait un peu mal au coeur, des petits tuyaux qu'on pouvait brancher sous les sièges nous donnaient de l'oxygène, ça faisait du vent. Après des jours de voyage dans le désert, on a donc continué dans le désert de montagne : on y a vu des yacks, des antilopes et encore des yacks.
A l'arrivée à Lhasa, des policiers nous ont accompagnés jusqu'à notre guide. Ce monsieur nous a amené à notre hotel et ensuite il nous a fait visiter des grands palais et temples. Celui qui nous a le plus plu est le palais du Potala, il est immense et domine toute la ville, on le retrouve partout en photo au Tibet . Tout blanc, il a été construit il y a très longtemps pierre par pierre, sans grue, ni camion benne... Il y a beaucoup de marches et aussi de nombreux Bouddha, des monstres et des statues de dalai-lamas. Maintenant on voit des Bouddha partout, des petits, des grands, sur les murs, dans les boutiques...
Nous, on adore faire tourner les moulins à prière qu'il y a autour des monastères ou temples, les gens aussi tournent autour des batiments, mais il suffit qu'on se mette au milieu de la foule de pelerins pour qu'ils s'arretent tous autour de nous en riant, en nous passant la main dans les cheveux ou sur les joues. Partout ou on passe on les entend rire ou s'esclaffer... Les gens font aussi tourner des petits moulins à prière en marchant, c'est pour prier; c'est quoi prier ???
Ce qui est bizarre ici c'est qu'il y a la police partout, à tous les coins de rues (mais on n'a surtout pas le droit de les prendre de photo). Les policiers nous disent "Hello" tout le temps aussi, et on s'amuse à mettre nos doudous et jouets dans leurs grosses machines à tapis roulants.
On a aussi visité l'hopital de Lhasa, avec les autres enfants (1 ou 2 par famille). On a pris un ticket pour faire la queue puis le medecin a mis un baton dans ma bouche, a écouté le guide rapidement et on est allé faire des analyses, les résultats sont sortis d'une machine 20 minutes plus tard. On est retourné voir le medecin qui avait déjà 4 enfants+mamans dans son cabinet en cours d'examens et voilà ! Tout va bien en fait !! une matinée d'un service à l'autre pour apprendre que mon microbe est bien parti. Quelques médicaments chinois ont achevé de me remettre sur pied et on est allé se régaler de riz et oeufs, encore une fois. On est revenu en taxi-velo, ça nous a rappelé nos balades en vélo avec papa et maman sauf que Papa et Maman etaient aussi dans la cariole cette fois...
Avec notre guide, on a pris une grosse voiture pendant 2 jours, pour traverser les grandes montagnes de l'Himalaya et ses glaciers !Nous avons eu la chance d'apercevoir l'Everest, le plus haut sommet du monde ( 8800m ). Nous avons bu beaucoup d'eau et donc meme pas mal à la tete à 5200m d'altitude.
Nous sommes ensuite descendu trés longtemps dans une profonde vallée de plus en plus verte, pleine de végétation, de bananiers, d'oiseaux, vers le Népal.
lun.
09
sept.
2013
A notre grand bonheur, l'arrivée par Erkehstam en Chine se fait par camions, dignes des camions de notre dessin animé fétiche "Cars". Les chauffeurs chinois nous offrent gateaux et friandises de cacahuetes, ou riz grillés, difficiles à attraper de nos petits doigts avec les grosses secousses de la route !
En Chine, on ne comprend pas vraiment pourquoi mais les gens sont bizarres, on doit avoir des jumeaux célèbres à la télévision !! De vrais stars !! Tout le monde veut nous prendre en photo , et nous toucher les cheveux...A la frontière, les douaniers jouent avec nous comme avec des poupées; dès que l'on se pose à un endroit dans la rue, des flashs d'iphones nous arrivent dans la figure, des dames nous tirent à elles par la main, des bonbons, des grappes de raisins arrivent de toutes part ! Partout sur notre passage, on entend des ahh ou de loin le rire caractéristique du "Regardes ces petits blondinets tous frisés aux grands yeux ouverts". De ras-le-bol, Simon et moi commencons à nous défendre gentiment avec nos plus belles grimaces...
Avec mon frère on adore les nouilles chinoises et le riz. C'est rigolo de manger avec des baguettes ou de grosses cuillères à riz; Parfois au début Papa et Maman oubliaient de préciser "bu là" (sans épices !), ca piquait beaucoup la bouche... Au restaurant, on n'est plus les seuls à etre un peu sales pour manger (selon maman). En effet, les voisins, propres sur eux, crachent sans problème, recrachent les petits bouts, rottent et mangent bien bruyamment.
mer.
21
août
2013
En Kirghizie, on découvre le taxi sans ceinture, on peut se pencher sur son frère dans les virages, ce sont souvent de vieux tacots. La nuit d'arrivée on evite un chien endormi sur la route de justesse, Martin éclate de rire, puis demande pourquoi il y a tant de trous dans cette ville, il ne comprend pas qu'on ralentisse si souvent: "pourquoi on s'arrete ??" Au fil du voyage, Martin devient fan de Lada de toutes les couleurs !! On a la chance de monter dans une Lada orange pour aller au lac d'Issik Kul. Toutes les Lada sont des 4x4, de même que tous les véhicules kirghizes car ils doivent souvent empreinter des chemins. Les garçons adorent aussi les Marchoukas : mini bus locaux.
Accueillis chez les Kirghizes, on apprend à enlever les chaussures avant d'entrer dans les maisons ou les yourtes. Ensuite on nous sert de "Tchai" : on s'assoit en taileur sur d'epais tapis afin de siroter du thé noir en grignotant des biscuits, du pain, de la confiture, des bonbons (papillotes pour Simon) et des chocolats. Martin et Simon n'ont jamais mangé autant de sucreries de leur vie !! et on voit le résultat à long terme dans la bouche des femmes Kirghizes : à peu près toutes arborent une magnifique dentition dorée sur une bonne moitiée de la bouche !
Pour manger donc, dans les maisons il y a parfois des tables basses autour desquelles on s'assoit mais dans les yourtes bien souvent c'est un autre tapis qui fait office de table. Et le soir, pour dormir, les femmes changent la configuration des tapis pour transformer la salle à manger en chambre. Et on dort donc sur des tapis superposés : excellent terrain de trampoline pour Martin et Simon.
Pour la toilette, on arrive à se laver les dents à un petit lavabos dans la cours mais il n'y a pas vraiment de salle de bain. Sauf lorsqu'il y a une installation de "bains russes"; les gens font chauffer l'eau au bois dans une cabane au fond du jardin, il y fait très chaud et on s'amuse à jouer avec les gamelles qui permettent de mélanger l'eau chaude et l'eau froide, de s'arroser, de faire de la fausse cuisine.
Les toilettes sont encore plus loin dans le jardin, donc en général lorsqu'on y arrive il faut se dépêcher de se déshabiller car l'envie est pressante... et comme les estomacs sont un peu dérangés on fait souvent le trajet pour le fond du jardin. Les toilettes présentent donc un trou sur le plancher et très souvent une odeur prenante. Martin et Simon ont la chance d'avoir leur "pot magique" = réducteur qui s'adapte à toutes les toilettes, pour faire en toute tranquillité; même si chaque toilette a droit à un commentaire d'appréciation !
dim.
11
août
2013
De MOSCOU à BISCHKEK
3720 km de train en 3 jours et 3 nuits. Nous quittons donc la Russie pour traverser l'immense Kazakstan avant d'atteindre la Kirghizie. Il fait très chaud sur le désert kazak, Martin et Simon en profitent pour jouer avec leurs petits jets d'eau et arroser leurs petits copains, pas habitués à ces jeux.
Apparement très peu de touristes fréquentent ce train et nous sommes donc une curiosité naturelle, notre réduit accueille donc quelques curieux, et Martin et Simon s'amusent d'un rien dans cette atmosphère confinée, dorment par terre sans broncher. Seules les toilettes leur paraissent très "vieillent". Ils observent les changements de locomotives "crache-tout-qui-polluent" à chaque arrêt avec une très grande attention. Simon se met au russe et amuse la galerie avec son "Spassiba" zozotant. Le paysage kazak, désertique, aride nous montre les premiers chameaux...
ven.
09
août
2013
MOSCOU
Notre arrivée imprévue à Moscou à 1h du matin nous contraint à chercher un endroit pour finir la nuit et nous décidons de nous allonger dans la salle d'attente de la gare, ou de nombreux moscovites sont déjà plongés dans le sommeil. Nous nous y installons donc, jusqu au petit matin ou la police réveille tout le monde ... sauf notre Simon qui dort encore, n'ayant pas voulu s'endormir facilement dans cette immense ou règne une atmosphère paisible, controlée ! Puis, nous découvrons le métro de Moscou, immense et calme malgrè un trafic intense, encore une fois, les expressions de découverte et de surprise de Martin et Simon surprennent, surtout qu'il n'y a aucun enfant dans le metro moscovite, pas beaucoup plus dans les rues de la ville... les plus curieux détournent donc leur regard au passage de nos petits blondinets, les autres restent impassibles comme en toutes situations semble t il.
Après un bon repos à l'hotel, nous partons à la découverte de la ville en bus rouge : les garçons sont très contents de pouvoir monter et descendre dans ce beau bus. On croise des limousines de mariages magnifiques, et visites des églises et la cathédrale St Basile de la place Rouge, tout en guimauve et creme chantilly qui dénote face au mausolée de Lénine ...
lun.
05
août
2013
Depuis qu'ils en entendent parler, Martin et Simon savent qu'ils vont partir en "Grand Voyage" !! Le jour du départ, ils sont prêts. Ils ont mis quelques petits jouets dans leur sac à dos et choisi un doudou : Mimi souris et Bambi, tous les quatre sont très contents de partir en "Grand Voyage"
Après un premier arrêt à Paris, Martin et Simon commencent les vacances en retrouvant leur copains parisiens, Charles puis Tom et Ivan, puis se préparent pour le "Grand Départ".
Enfin Simon est content de monter dans le train et surtout de pouvoir dormir dans le train couchette. Nous en prendrons plusieurs pour atteindre Moscou en passant par Berlin.
Plus nous allons vers l'est plus il semble que nos enfants sont bien bruyants ! En effet, dans le train pour Moscou les "Provotnista" = hotesse de wagon, nous font comprendre que nous ferions mieux de faire taire nos enfants et de les garder dans le reduit qui sert de chambre plutot que de les laisser regarder un peu par la fenetre du couloir...Mais Martin et Simon découvrent et font découvrir à leurs doudous des tracteurs et vieux camions par la fenetre du train ...
mar.
04
sept.
2012
"Tu vois, Shaun, on va aller jusque là, tout la bas jusqu'à La Chine. Quand je lui pose la question , Papa dit que on verra pas de méchants volcans là-bas, mais de très grandes montagnes couvertes de neige toute l'année"
Printemps
2012
Martin et Simon :
"Depuis la boutique on planifiait déja un grand voyage avec Shaun le mouton et Maouhh le chat, c'est papa et maman qui ont
copié l'idée en fait"